L'autonomie de ton enfant s’apprend et s’encourage en prenant le temps
Tu te demandes quand cesser de faire les lacets à ton enfant, quand stopper l’aide aux devoirs? Tu as parfois droit à des reproches de ton entourage: «Tu vas lui faire ses lacets jusqu’à quel âge? Ce n’est pas comme ça que tu vas le rendre autonome!» Non, bien sûr que non, tu ne vas pas tenir la main de tes enfants ad vitam æternam. Peut-être accompagneras-tu plus longuement l’un que l’autre d’ailleurs. Chacun son rythme sur le chemin de l’indépendance et de la responsabilisation. Apprendre l’autonomie à ton enfant se fait progressivement, se développe pas à pas, s’encourage chaque jour petit à petit.
Le tout est de trouver un juste équilibre entre soutien et indépendance des enfants. Ni trop d’implication au risque de les freiner dans leur aptitude à devenir autonomes, ni manque de guidance au risque de les laisser désorientés. Sans oublier que cet accompagnement vers l’autonomie doit être personnalisé. Voici quelques éléments d’explication et compréhension.
Qu’entend-on par autonomie de l’enfant?
L'autonomie de l'enfant fait référence à sa capacité à agir et à prendre des décisions par lui-même, de manière indépendante et responsable. L'autonomie chez l'enfant n'est pas seulement une étape de développement; c'est un voyage qui forge son identité et sa confiance en lui.
L’autonomie de l'enfant renvoie à sa disposition à prendre des initiatives, à faire des choix, et à résoudre des problèmes par lui-même. Cela va au-delà des tâches quotidiennes comme s'habiller ou se nourrir. Il s'agit de développer une indépendance émotionnelle et cognitive, qui le prépare à naviguer dans le monde avec assurance.
L’autonomie couvre donc plusieurs aspects, au niveau :
- physique: l’enfant parvient à effectuer des tâches quotidiennes sans aide, comme se vêtir, s’alimenter, prendre soin de son hygiène personnelle…;
- émotionnel: l'enfant comprend et gère ses émotions, il réussit à faire face aux difficultés et aux frustrations de manière autonome;
- de la prise de décision: il fait des choix, en pesant les conséquences de ses actions;
- de la résolution de problèmes: l'enfant trouve des solutions aux défis qu'il rencontre, sans dépendre systématiquement des adultes;
- du raisonnement: il pense, apprend et fait appel à ses compétences cognitives par lui-même.
Pourquoi l’autonomie de l’enfant est-elle si importante?
L’autonomie de l’enfant est essentielle : elle est en effet au cœur de son bon développement. Elle favorise la confiance en soi, renforce les compétences décisionnelles et encourage la résilience. L'autonomie est fondamentale pour que l'enfant apprenne:
- à se connaître;
- à comprendre ses limites et ses capacités;
- à se positionner dans son environnement social et familial,
- à ne plus dépendre de ses parents afin de mener sa vie d’adulte.
Elle est un pilier essentiel pour l'acquisition de compétences sociales et émotionnelles.
Mais attention, autonomie ne se résume pas à débrouillardise, ni à laisser-faire. Tout comme autonome n’est pas synonyme de sage et calme. L’autonomie n’est pas un don : elle se construit grâce à un apprentissage, même si elle en est rarement l’objet.
Comment se développe l’autonomie chez l’enfant?
Le développement de l'autonomie chez l'enfant n'est pas linéaire et varie selon chaque individu. Cependant, il existe des étapes clés qui marquent ce parcours :
- Toute petite enfance (0-2 ans): à ce stade, l'autonomie se manifeste par des actions simples comme saisir un objet, choisir un jouet, ou exprimer un besoin basique. L'enfant explore progressivement son environnement de manière plus indépendante.
- Âge préscolaire (3-5 ans): l’autonomie s'élargit avec l'apprentissage de tâches plus complexes comme s'habiller seul, aider dans de petites corvées, ou prendre des décisions simples. C'est une période où l'enfant aime tester ses limites et exprimer ses préférences.
- De 6 à 11 ans: les enfants commencent à gérer des responsabilités plus importantes, à développer des compétences sociales, et à résoudre des problèmes de manière plus autonome. Ils ont également une meilleure compréhension des conséquences de leurs choix.
- Adolescence (12 ans et plus): c'est le moment où l'autonomie prend une dimension plus significative, avec un besoin accru d'indépendance et d'identité personnelle. Les adolescents apprennent à naviguer dans des situations complexes et à prendre des décisions qui influencent leur avenir.
Avoir en tête ces étapes permet d’adapter le soutien que tu apportes à tes enfants et les encouragements que tu leur prodigues à chaque phase de développement.
Rôle des parents dans l’autonomie
Éducation et autonomie
Il est souvent question de l’autonomie des élèves. Néanmoins, si l’école contribue à la développer chez les enfants, le rôle des parents en la matière est fondamental.
Petit à petit, on crée l’environnement et les conditions pour que l’enfant soit de plus en plus autonome. Être autonome ne se résume pas à la capacité de faire ses devoirs tout seul. Un enfant peut encore avoir besoin d’aide pour les devoirs et pour autant avoir gagné en autonomie.
Voici quelques signes qui montrent que ton enfant avance pas à pas vers l’autonomie. Attention ! Il ne s’agit pas d’une liste de cases à cocher pour savoir si ton enfant est autonome. Mais observer l’un de ces signes, c’est constater que ton enfant est bien sur le chemin de l’autonomie :
- fait preuve d'indépendance et ne dépend pas constamment des autres ou des adultes;
- mais n'hésite pas à demander de l'aide lorsqu'il en a besoin;
- utilise efficacement les ressources et les outils à sa disposition;
- comprend les instructions et les suit;
- évalue ses propres compétences et progrès de manière réaliste;
- reste concentré sur ses activités sans se laisser facilement distraire;
- fait preuve de persévérance, même face aux difficultés;
- n'a pas peur de l'échec et est prêt à prendre des risques et à essayer de nouvelles choses;
- est capable de travailler seul ou en collaboration avec d'autres;
- occupe son temps de manière constructive et appropriée;
- s'oriente et se repère facilement dans son environnement, que ce soit à la maison, à l'école ou dans d'autres lieux;
- comprend et applique les règles de vie à la maison, à l'école et dans la société.
L’éducation façonne non seulement les compétences de l'enfant, mais aussi, et surtout, sa confiance en sa capacité à faire face aux situations de la vie. L'éducation à l'autonomie commence par de petits gestes quotidiens. On la construit ensuite de façon cohérente pour soutenir la croissance de l’enfant.
Eduquer sans punir et se faire obéir sans crier sont des attitudes qui aident grandement à développer l'autonomie de ton enfant (clique sur chaque lien pour lire l'article).
Apprendre l’autonomie à ton enfant
Pas de pression, chacun son rythme
En effet, on ne dit pas à un enfant, le jour de ses 6 ans: « tu as 6 ans, donc je ne t’aide plus pour faire tes lacets, débrouille-toi!» On lui dira encore moins: «tous les autres y parviennent, débrouille-toi, tu ne sauras jamais rien faire dans ta vie à ce rythme-là!».
À l’anniversaire des 7 ans de l’un de mes fils, je lui avais dit «7 ans, c’est l’age de raison!» en répétant très bêtement cette phrase que j’avais moi-même entendue. Il s’est effondré en larmes en disant «mais je n’y arriverais jamais!» Je ne m’étais absolument pas rendu compte de la pression qu’une telle phrase pouvait lui mettre. Et j’ai dû le rassurer sur ses pleines capacités à pouvoir apprendre et progresser sur son chemin de vie, que tout ne venait pas d’un coup et qu’il avait bien le temps pour avancer petit à petit vers l’autonomie et la «raison». Je n’ai plus jamais prononcé cette phrase!
L’une des phrases cultes attribuée à Maria Montessori est «apprends-moi à faire seule». Cette docteure et pédagogue disait: «toute aide inutile est une entrave au développement». On gêne donc le développement de l’autonomie de l’enfant lorsqu’on fait quelque chose qu’il sait faire par lui-même. Mais avant qu’il sache le faire, il faut bien lui avoir appris, que ce soit :
- en lui montrant, grâce à l’apprentissage par imitation;
- en le laissant essayer, se tromper;
- en lui offrant un étayage de moins en moins important;
- en préparant son environnement pour qu’il gagne en autonomie, etc.
Chez le très jeune enfant
Contemporaine de Maria Montessori, Emmi Pikler, pédiatre et psychopédagogue, insistait, elle aussi, sur l’importance d’un environnement préparé et adapté à l’âge de l’enfant, afin que celui-ci éprouve et accroisse son autonomie.
Ainsi, elle invitait les personnes en charge de bébé à les laisser libres d’explorer et de bouger sans entrave. Elle mettait l'accent sur l'importance de ne pas interférer inutilement avec les activités naturelles de l'enfant, favorisant ainsi une croissance organique de l'autonomie. Elle soulignait l'importance de la motricité libre, du jeu libre, où les enfants découvrent et apprennent à leur propre rythme, dans un environnement sûr et préparé.
Les enfants sont capables d'apprendre et de se développer efficacement lorsqu'ils sont autorisés à initier leurs propres mouvements et activités. Cela renforce leur confiance en eux et leurs compétences motrices. Ils apprennent naturellement en expérimentant.
Mettre en application les préceptes de ces deux chercheuses, c’est par exemple proposer un lit au sol pour l’enfant, une armoire à sa hauteur dans laquelle il peut décrocher ses vêtements, un lavabo, une table, une chaise à sa taille, etc.
Au fil du développement de l’enfant
Pour favoriser l’apprentissage de l’autonomie chez l’enfant, tu peux proposer :
- Des choix limités: offrir des choix simples, comme une sélection à faire entre deux tenues, permet à l'enfant de pratiquer la prise de décision.
- Des tâches adaptées à l'âge: assigner des tâches ménagères adaptées, comme ranger les jouets ou mettre la table, renforce le sens des responsabilités.
- Des problèmes à résoudre: la recherche de solutions à des situations de plus en plus complexes encourage la capacité de l’enfant à des résolutions qui, au fil du temps, deviennent autonomes.
Année après année, n’hésite pas à féliciter ton enfant pour les efforts qu’il fournit et à écouter attentivement ses idées. Cela le valorise dans sa possibilité à être force de proposition et à être indépendant.
Encourager sans surprotéger
L'équilibre entre l'encouragement de l'autonomie et la surprotection est délicat. Trop de protection peut entraver le développement de l'indépendance de l'enfant, tandis qu'il peut être déboussolé par un manque d’aide. Les parents doivent trouver un juste milieu: offrir un soutien et une sécurité tout en laissant à l'enfant l'espace nécessaire pour explorer et apprendre de ses erreurs.
Suivre ton intuition parentale pour accompagner ton enfant sur le chemin de l’autonomie
Je crois qu’un des meilleurs conseils que je retire de plus de 20 ans d’expériences en parentalité, c’est celui de se faire confiance… Et de suivre, dans un premier temps, son intuition parentale. Les parents sont quand même les mieux placés pour savoir de quel soutien a besoin leur enfant et comment diminuer progressivement l’aide apportée.
Finalement, l’important, c’est d’avoir en tête cette notion d’équilibre. Dans certains cas, quand l’enfant a vécu des traumatismes médicaux notamment, on aura une tendance toute naturelle à être peut-être beaucoup plus protecteur que dans d’autres circonstances. L’essentiel, c’est probablement d’en avoir conscience pour ne pas tomber dans une protection qui pourrait s’avérer toxique.
Une maman me racontait que vers 8 ans, un de ses fils s’est mis à avoir de gros troubles du sommeil avec des réveils nocturnes longs et lourds à gérer. La pédopsychiatre lui avait alors conseillé de mettre un matelas au pied de son lit afin que son fils dorme pendant cette période difficile, dans la chambre parentale. Elle avait expliqué, sur le ton de l’humour, afin de détendre l’atmosphère, qu’a priori, il n’y serait plus à 18 ans.
Apprivoiser tes propres peurs pour qu’elles ne polluent pas le chemin vers l’autonomie de ton enfant
Il peut arriver que l’histoire du parent et son vécu aient ancré chez lui une peur ou une inquiétude disproportionnée pour certains faits ou situations. On pense souvent à la peur des araignées, mais il peut s’agir de situations bien plus subtiles à identifier. Le parent risque alors de surprotéger son enfant dans ce cas.
Comment ne pas projeter ses propres craintes sur son enfant? La clé pour le parent est de bien identifier que la peur est chez lui, en raison de son histoire. Il peut alors faire un pas de côté pour laisser l’enfant connecter avec ses propres ressources et développer sa façon d’être et son autonomie pour cette même situation.
Outiller ton enfant pour aiguiser son regard critique
Si l’on prend l’exemple des contenus diffusés sur les réseaux, sur YouTube, etc., arrive un âge où il sera vain de vouloir mettre un contrôle parental sur ce que montrent les écrans. Plus l’enfant grandira et développera son réseau social hors de la maison, plus il aura l’occasion d’accéder à des contenus qu’on ne maîtrisera pas. Plutôt que de le surprotéger, de le maintenir dans un cocon doré, peut-être vaut-il mieux l’aider à se forger un regard critique sur ce qu’il sera amené à voir. C’est en ça que l’éducation à l’autonomie n’est pas seulement physique. Elle nécessite d’aborder certains sujets.
Si tu sais que ton enfant risque de voir certaines images, d’entendre parler de certains sujets émotionnellement compliqués à gérer ou a vécu une situation perturbante, n’hésite pas à ouvrir le sujet. C’est d’autant plus important à l’adolescence. Mais d’ores et déjà, entre 6 et 11 ans, se tenir informé de ce qui se passe à l’école, dans le quartier, mais aussi au niveau des actualités peut s’avérer judicieux. Car si tu fais le nécessaire pour préserver ton enfant, ce n’est peut-être pas le cas dans toutes les familles. Et à l’école, il peut entendre parler de certaines choses, être témoin d’événements perturbants. Offrir un cadre rassurant, initier certaines conversations peuvent permettre de mettre des mots qui renforceront l’autonomie intellectuelle de ton enfant.
Accompagner l’indépendance plutôt que contrôler
Le plus beau cadeau que l’on puisse faire à ses enfants, c’est celui de les accompagner vers une vie d’adulte confiant, responsable, indépendant. Ce n’est pas en exerçant un contrôle sur eux, sur ce à quoi ils ont accès qu’on leur permettra d’acquérir l’autonomie nécessaire à leur épanouissement. Par contre, ils ont besoin de bases solides. Ils ont besoin de:
- sécurité et liberté, d’un environnement sécurisé où ils peuvent explorer librement dans un cadre clairement défini;
- apprendre de l'échec, en expérimentant ce dernier dans un cadre sécurisé afin de s’entraîner à surmonter les obstacles;
- guidance flexible, avec des conseils, plutôt que des solutions imposées, pour réfléchir et agir par eux-mêmes;
- confiance et autonomie dans leurs capacités de réflexion et d’action, de quoi renforcer leur estime de soi et leur désir d'être autonome.
En jouant un rôle actif, mais mesuré, tu pourras grandement contribuer à l'autonomie de tes enfants et les préparer à devenir des adultes confiants et capables.
Quelques techniques pour apprendre l'autonomie à l’enfant
Favoriser l’autonomie au quotidien
Pour aider ton enfant à devenir autonome, tu peux mettre en place:
- Des routines quotidiennes, accompagnées ou non d’un support imagé, pour se préparer pour l’école le matin, pour le rituel du coucher avec le brossage des dents, le passage aux toilettes, etc. Des rituels clairs aident les enfants à comprendre ce qui est attendu d'eux et à développer des habitudes autonomes.
- La possibilité de choix responsables, comme choisir le menu du déjeuner, leurs vêtements, tout en ayant pris connaissance de la météo du jour, etc.
- Un planning collaboratif pour les tâches ménagères, adapté à leur âge: vider ou remplir le lave-vaisselle, mettre la table, aider à étendre, plier et ranger le linge, etc. Cela aide les enfants à se sentir responsables et utiles.
Développer l’autonomie par le jeu
À travers des activités ludiques et éducatives, les enfants apprennent à penser par eux-mêmes et à interagir avec les autres de manière constructive.
C’est le cas avec des:
- Jeux de rôle: ils permettent aux enfants d'explorer différents scenarii de la vie réelle, de prendre des décisions et de comprendre les conséquences de leurs actions.
- Activités de résolution de problèmes, avec des jeux à base d’énigmes (escape game), des puzzles ou des jeux de construction. Cela stimule la pensée critique et la prise de décision autonome.
- Projets créatifs comme le dessin, la peinture ou le bricolage, qui favorisent l'expression personnelle et l'indépendance.
- Jeux éducatifs pour apprendre certains concepts mathématiques, de français, de langues étrangères, de sciences, etc., de manière amusante et engageante. L’enfant comprend qu’il a la capacité d’apprendre par lui-même à l’aide des bons outils.
Défis et solutions pour encourager l’autonomie de ton enfant
Surmonter les difficultés
Encourager l'autonomie chez l'enfant demande de l’observation, de la patience, de la persévérance, de la bienveillance, de l’adaptabilité. Il faut savoir doser, écouter ton enfant et t’écouter toi-même.
Prenons l’exemple du bébé qui pleure encore et encore, longuement, pour s’endormir. Certains diront qu’il faut le laisser pleurer parce que sinon, jamais, il n’apprendra à s’endormir seul. Si tes tripes te disent le contraire, alors écoute-les. Chaque bébé est différent et le tien a peut-être besoin de beaucoup de réassurance pour s’endormir. Et il en aura probablement besoin bien plus longtemps qu’un autre bébé. Le laisser longuement pleurer ne le mènera pas plus vers une autonomie sereine au niveau du sommeil, qu’un accompagnement prolongé, comme l’explique Mélanie Bilodeau, spécialiste en périnatalité.
C’est la même chose pour d’autres apprentissages. Certains sauront faire leurs lacets seuls dès le CP, d’autres les feront en CE2, quand ils seront prêts à acquérir cette autonomie-là. Tu peux parfois te sentir dépassé ou être dans l’incertitude sur la manière d'aborder une situation.
Voici quelques pistes de bonnes postures à adopter:
- Accompagner les «échecs»: les échecs sont une formidable opportunité d’apprendre! D’ailleurs, je n’aime pas ce mot. Il fait le focus sur le résultat à atteindre (qui du coup ne l’est pas) plutôt que sur le chemin à parcourir et les progrès. Accepter les échecs et les comprendre, encourager l'enfant à essayer de nouveau, le féliciter sur les progrès déjà réalisés, plutôt que de le reprendre immédiatement, telle est la posture la plus adaptée à avoir.
- Ne pas être pressé face à des progrès que l’on peut juger lents ou à des erreurs. Dans ce cas, les encouragements positifs sont toujours plus efficaces que les critiques.
- Faire preuve de flexibilité dans tes attentes, en les adaptant à l'âge, à la singularité et aux capacités de l'enfant. Chaque enfant se développe à son propre rythme.
- Échanger avec ton enfant pour comprendre son cheminement, l’aider à adopter un regard positif sur ses « échecs », soutenir ses progrès, etc.
Quand demander de l’aide
Néanmoins, si malgré toute ta bonne volonté de parent, l’autonomie de ton enfant peine à se mettre en place au fil des ans, il peut être nécessaire de faire appel à une aide extérieure. Voici quelques signaux à surveiller:
- Retard de développement marqué: si l'enfant montre des retards significatifs dans les compétences de base par rapport à ses pairs, une évaluation professionnelle peut s’avérer nécessaire et utile pour mettre en place les soins adéquats.
- Difficultés scolaires persistantes, d'apprentissage ou de comportement: elles nécessitent parfois l’intervention d’une tierce personne.
Si tu te sens dépassé, anxieux ou incertain sur la manière de soutenir l'autonomie de ton enfant, n’hésite pas à t’en ouvrir à un professionnel. Un psychologue pour enfants, un conseiller en éducation ou un accompagnant en parentalité peut fournir des perspectives et des stratégies supplémentaires pour t’aider à accompagner ton enfant.
Si tu as des questions, n’hésite pas à laisser un commentaire.